Stuttgart / Montigny-le-Bretonneux,
17
Décembre
2020
|
20:16
Asia/Baku

1,5 millions de véhicules commerciaux made in Ludwigsfelde

L'usine Mercedes-Benz sise au sud de Berlin, à Ludwigsfelde (Brandebourg) a fêté en décembre 2020 le 1,5 millionième véhicule tombé de chaîne. Dans ce total, le site a construit 820 000 utilitaires légers Mercedes dont une part importante de Sprinter châssis-cabine.

« Depuis plus de 55 ans, Ludwigsfelde produit des véhicules utilitaires qui ont tous en commun la qualité. Ce n'est possible qu’avec une équipe hautement compétente et dévouée, qui donne le meilleur d'elle-même y compris dans les moments difficiles. J'aimerais remercier sincèrement tous nos collègues pour leur engagement », a déclaré Ingo Ettischer, responsable des opérations Mercedes-Benz Vans à cette occasion.

« Les versions châssis de la troisième génération du Sprinter sont fabriqués ici, à Ludwigsfelde. Le Sprinter est notre best-seller et il le restera à l'avenir. 820 000 utilitaires portant l’étoile à trois branches ont été produits ici à ce jour, en particulier les Sprinter châssis. Ludwigsfelde a joué un rôle clé pour que Mercedes-Benz soit le N°1 du segment des grands fourgons aujourd'hui », déclare Markus Keicher, directeur du site.

Des moteurs d’avion aux camions, puis aux VUL

Le site de Ludwigsfelde a une longue et riche histoire. Elle débute en 1936 par la production de moteurs d'avion pour Daimler-Benz Motoren GmbH. Et c’est à partir de 1965 qu’y ont été fabriqués des véhicules commerciaux (utilitaires et camions), dont, jusqu'à la réunification de l'Allemagne en 1991, des poids lourds de marque IFA. En 1994, l'usine est rachetée par Daimler-Benz AG et la société Mercedes-Benz Ludwigsfelde GmbH est fondée. Depuis lors, des utilitaires Mercedes sortent de la chaîne de production.

Le premier fourgon de la marque à l'étoile made in Ludwigsfelde fut le T2, en février 1991. Lancé en 1986, il migra de l’usine de Düsseldorf à celle de Ludwigsfelde cinq ans plus tard. Il reprenait de nombreux éléments (tableau de bord, sièges et de nombreux autres composants de la cabine) du camion de petit tonnage LN2 (prédécesseur de l'Atego), brièvement assemblé à Ludwigsfelde. En juillet 1996 débutait la production du Vario, successeur du T2. Il restera au catalogue jusqu'en 2013. Après le Vaneo, de septembre 2001 à juillet 2005, Ludwigsfelde assemble le Sprinter (châssis) depuis 2006.

Production du nouveau Sprinter châssis en 2018

La production de la troisième génération du Sprinter a débuté à Ludwigsfelde en mars 2018. L’usine du Brandebourg produit les châssis-cabine, les têtes motrices (pour les fabricants de camping-car) mais aussi les "wind runners" (châssis sans aucun panneau de carrosserie). Avec la nouvelle version de Sprinter, Mercedes-Benz Vans a inauguré l'ère numérique dans cette catégorie de véhicules. Le dernier Sprinter établit une fois de plus de nouvelles références en matière de qualité, de sécurité, de largeur de gamme et de connectivité. Aujourd'hui, le Sprinter est disponible en plus de 1000 variantes différentes, en tenant compte des types de carrosserie, des modes d’entrainement (traction, propulsion et 4x4), des types de cabine, des longueurs de caisse, des poids, des hauteurs de compartiment de chargement et des variantes d'équipement.

Le Sprinter est produit dans les usines de Düsseldorf (fourgons et eSprinter), Ludwigsfelde (fourgons), Charleston (États-Unis) et Buenos Aires (Argentine).

Un employeur de premier plan dans Land du Brandebourg

« La production ici à Ludwigsfelde fait non seulement partie du réseau de production de Mercedes-Benz Vans, mais est aussi particulièrement importante dans la région. L'usine peut se prévaloir d'une riche histoire et est aujourd'hui mieux positionnée que jamais pour l'avenir », souligne Ingo Ettischer, responsable des opérations Mercedes-Benz Vans.

« Construire des véhicules de qualité exceptionnelle sur des décennies, qu'il s'agisse de camions ou d’utilitaires, est un exploit qui ne peut être réalisé qu'avec les bonnes personnes. Nous sommes fiers de l'équipe qui prouve jour après jour que l'histoire automobile au sens large s’écrit aussi ici, dans le Land de Brandebourg. Une équipe qui veillera à ce que cela continue d'être le cas même à l'avenir », ajoute Markus Keicher, directeur du site.