Pour cette première édition, trois duos ont pu bénéficier de cette initiative, qui, dans le contexte actuel, prend encore plus de sens. Avec leurs mentores, elles ont construit une véritable relation sur la base d’échanges éclairants entre femmes « visionnaires », les unes confiant leurs questions, doutes ou revers, les autres offrant leur vécu, écoute et retour d’expérience sur des obstacles et difficultés rencontrés.
Focus sur Charlotte de Laitre et Claire Chappet, fondatrices de Be my nest, la première plateforme humaine qui met en relation des propriétaires avec des étudiants et des jeunes actifs à la recherche d’une solution de logement. Charlotte et Claire ont pu bénéficier des conseils de leur mentore, Pauline Laigneau, fondatrice de Gemmyo et du podcast Le Gratin, pour donner de la visibilité à leur entreprise.

UN LOYER ACCESSIBLE, UN LOGEMENT DE CHOIX

Charlotte de Laitre et Claire Chappet lancent Be my nest en 2016 avec une idée simple : proposer des chambres chez l’habitant, à Paris, aux étudiants et aux jeunes actifs qui souhaitent vivre une véritable ex-périence d’immersion.
Rapidement les deux entrepreneures décident de développer leur offre en proposant également des studios et petits appartements. L’objectif est en effet d’apporter une solution aux étudiants en mettant à leur dispo-sition des logements adaptés à leurs besoins, à leurs situations, et à leurs budgets. Si, la chambre chez l’habi-tant est apparue en premier lieu comme une solution évidente, Be my nest a fait évoluer son offre au fur et à mesure pour offrir plus de choix aux étudiants et jeunes actifs, tout en continuant à répondre à leurs besoins.
Be my nest propose des tarifs encadrés et assiste jeunes et propriétaires dans leur mise en relation et as-sure une présence en cas de nécessité. Les jeunes peuvent ainsi disposer d’un logement accessible afin que le loyer ne soit plus un frein aux études.
La principale caractéristique de Be my nest réside dans la qualité de la relation client qui est instaurée tant avec les propriétaires qu’avec les locataires. Pour s’assurer de la qualité du logement proposé et éviter les arnaques, Be my nest rencontre chaque propriétaire et visite chaque hébergement avant de les propo-ser sur leur site. La visite est également l’occasion de faire connaissance avec eux et de poser les bases de la relation de confiance qui est mise en place par la suite.
Le fait de connaître si bien leur réseau de propriétaires leur permet de réaliser un vrai matching entre les profils de propriétaires et ceux des futurs locataires.
Le casting des locataires se fait en parallèle et de manière intuitive. Les étudiants sont inscrits dans les écoles partenaires de Be my nest. Les profils sont donc étudiés avec soin et les équipes de Be my nest créent, encore une fois, une relation de confiance avec les étudiants ce qui permet de bien comprendre leurs besoins.

À ce jour, 523 hôtes et 6556 étudiants et professionnels ont fait confiance à la plateforme.
Alors que la crise sanitaire a amplifié la crainte des étudiants de ne pas trouver un logement pour la rentrée, Be my nest apparaît comme la solution idéale pour trouver un logement qui correspond à leurs besoins.

SYNDROME DE L’IMPOSTEUR : PRISE DE CONSCIENCE ET CONFIANCE

Comme beaucoup d’entreprises, Be my nest a été touchée de plein fouet par la crise. Avec la Covid, l’entre-prise ne fonctionnait plus qu’à 25%. Plutôt que de s’apitoyer sur leur sort, les deux fondatrices décident de faire de cette crise une opportunité pour repenser entièrement leur projet. C’est à ce moment-là qu’elles ont participé au programme La Ligne Droite. Ce programme lancé par Mercedes-Benz France les a portées et reboostées.
Si elles croient pleinement en leur idée, elles parviennent difficilement à communiquer plus largement sur Be my nest, victimes du syndrome de l’imposteur. La clé ? Prendre confiance en soi. Et cette confiance indis-pensable à la réussite d’un projet, c’est grâce aux conseils de leur mentore, Pauline Laigneau que Charlotte et Claire l’ont peu à peu acquise.
Les échanges enrichissants entre les trois entrepreneures ont engendré une prise de conscience chez Char-lotte et Claire : la nécessité de travailler sur leur marque. Après 5 ans d’existence, les deux fondatrices ont pris le temps de se poser la question de ce qu’est Be my nest et de là où elles voulaient aller. Pauline a permis cette prise de conscience et leur a offert sa formation Growth pour agir concrètement.
Avec Pauline, elles ont également appris à oser de nouvelles choses et à prendre des risques. Pour les deux fondatrices, il y a un Be my nest avant et un Be my nest après la rencontre avec Pauline Laigneau.

Les 3 conseils de Pauline Laigneau

1. Bien s’entourer
Entourez-vous de personnes bienveillantes mais challengeantes et complémentaires. Souvent, on a ten-dance à créer sa boîte avec des amis, des gens qui nous ressemblent. Or, il faut aussi des personnes différentes de nous.
 

2. Sortir du syndrome de l’imposteur en étant objectif sur soi-même ?
Le syndrome de l’imposteur revient souvent, surtout chez les femmes. Pour en sortir, il faut regarder ce que vous avez réalisé de manière factuelle. Ce syndrome, c’est dans votre tête. On se dit « je suis nulle, je n’y arriverai jamais » ou « qui suis-je pour dire ou faire cela ? » Stop. Regardez ce que vous avez déjà accompli et ce qui a été un succès. Vous vous rendrez compte que vous êtes légitime dans ce que vous faites.

3. Oser être « pirate »
Marcher dans les lignes, ne pas s’écarter du droit chemin n’est pas toujours profitable. Parfois, il faut oser essayer prendre des risques, sortir de sa zone de confort. Être un peu pirate.

A propos de la Ligne Droite
« La Ligne Droite » programme d’accompagnement des femmes entrepreneures a été lancé en 2020 dans le cadre de l’initiative She’s Mercedes France. Son ambition, provoquer des rencontres entre femmes entrepre-neures, accompagner leur projet en termes de visibilité et leur faire bénéficier de conseils de mentores. La Ligne Droite se veut également une caisse de résonnance, un accélérateur permettant à ces femmes d’ac-croître leur visibilité et de se donner encore plus de challenges. Au programme : vidéos, interviews, podcasts, des relations presse dédiées ainsi que tous l’éco-système de la Marque (Magazine Mercedes, programme relationnel, animation des réseaux sociaux, partenariats, création d’une chaîne de podcasts…). Des talks devraient terminer de boucler la boucle pour qu’à leur tour, les mentorées puissent faire bénéficier à d’autres femmes leur expérience.